Pour garder le bon cap. [introduction de Miria Lan]

Journal de bord du capitaine, date stellaire : 70101.9.
Je crains que ma rencontre avec l'enseigne Devrano ait laissé penser à notre nouveau chef des Opérations que j'étais une personne agitée. Je tâcherais de modérer mon zèle auprès des futurs officiers qui doivent débarquer sous peu.

D'ailleurs, une navette de chargement doit nous amener, avec du matériel, le pilote principal de ce navire. Je dois me rendre au hangar pour signer la consigne de réception, et veiller à ce que le lieutenant Adranov ne se lance pas dans un contrôle excessif.

Le capitaine T'Lyn franchit les portes du hangare à navette numéro un au moment même où le petit engin arrivait en vue, dans l'axe de rentrée. Elle se dirigea sans distraction jusqu'à l'officier de pont qui supervisait la réception, alors que quelques enseignes de manutention se raidissaient comme des piquets le long de son passage.

Demandant à consulter le registre des fournitures attendues, son subalterne lui confia le pad qu'il tenait dans ses mains croisées dans le dos. La vulcaine consulta alors l'écran pendant la manœuvre de la navette en entrance.

Miria c'était réveillée ce matin en sachant que c'était son dernier jour sur terre, elle prit une douche, pas question de sentir le fauve pour son premier jour dans l'espace.
Elle avait passé la nuit, sa dernière nuit avec Joe Summer, son petit ami et était un peu triste de le quitter sans savoir quand elle allait le revoir, mais ils le savaient lorsqu'il avait entamer leur relation prèt d'un an auparavant .

Elle se rendit à la base de Starfleet pour embarquer dans la navette qui allait l'ammener jusqu’à l'USS odysseum sa première affectation, elle était légèrement stressée. Elle observait sa planète natale avec une certaine nostalgie.
La navette était en approche du vaisseau, Miria l'observait par le hublot, il avait fier allure. Une fois que la navette c'était posée a l’intérieur de l'USS odysseum, Miria débarqua avec son paquetage sur le dos. Elle regardait le hangar à navette et vit la capitaine qui l'attendait visiblement.

"Enseigne Miria Lan, a vos ordre mon capitaine." Lui dit t-elle en lui faisant face au garde à vous.

Rien dans le visage de la vulcaine ne vacilla ou ne remua lorsque mademoiselle Lan se présenta à elle. Tout juste lui souhaita-t-elle la bienvenue à bord avant de signer la réception et les ordres d'affectations du pilote. Ce n'est qu'une fois les formalités faites que l'OC se réchauffa un peu. Un tout petit peu.

- Ne restez pas au garde à vous, enseigne. Avez-vous fait bon voyage ? Demanda-t-elle sans que l'on puisse discerner s'il s'agissait d'une question de politesse ou si elle s’enquérait sincèrement de la réponse, le visage froid des vulcains faussant toute indication.

T'Lyn proposa ensuite à la bétazoïde de l'accompagner à ses quartiers, ou sur la passerelle, si elle préférait voir son poste de travail en premier lieu, histoire de faire brièvement connaissance.

Dans le hangar, les officiers se mettaient déjà au travail pour décharger la navette, et entre les bruits des machines de manutention et des consignes criées les uns aux autres, les deux femmes allaient avoir du mal à s'entendre assez rapidement.

- Ne restez pas au garde à vous, enseigne. Avez-vous fait bon voyage ?
-oui très bon , mon capitaine. Quoi que je n'aime pas trop voler quand je ne suis pas au commandes.
T'Lyn proposa ensuite à Miria de l'accompagner à ses quartiers, ou sur la passerelle, si elle préférait voir son poste de travail en premier lieu.
-j'irais bien déposer mon paquetage dans mes quartiers avant d'aller sur la passerelle pour voir la timonerie.
Elles se rendirent donc à ses quartiers qui était plutôt spartiates, elle jeta nonchalamment son sac sur le lit et suivit la vulcaine jusqu’à la passerelle, en arrivant devant la timonerie, elle avait les yeux qui brillait comme un enfant devant ses cadeaux de noël sous le sapin.
Elle s'assied à son poste et caressa les commandes comme elle caresserai un amant.
-C'est parfait, mon capitaine, quand partons nous? Lui demanda t-elle impatiente de décoller pour l'aventure de sa vie.

T'Lyn guida donc la nouvelle enseigne à travers les ponts du vaisseau, lui permettant de se délester de ses effets avant de la conduire sur la passerelle.

C'est avec un regard perplexe que la vulcaine saisi le spectacle de sensualité qu'offrait la demi bétazoïde à sa console. Très franchement, même si sa part humaine comprenait le plaisir que l'on pouvait éprouver à piloter, porter une telle relation aux machines, aux outils, lui demeurait hermétique.

Après tout, cette console ne serait pas qu'à Miria, mais aussi aux pilotes qui la suppléeraient quand ses quarts seraient terminés, ou en cas de congé maladie. Même si T'Lyn était loin de l'archétype vulcain à ne voir que la seule fonction logique d'un objet, la fantasmagorie lui semblait être une attitude exagérée et abusive. Mais elle n'en dit rien, consciente d'expérience que les autres races, plus particulièrement celles tenant de l'humanité, défendaient fièrement leurs rêves et leurs passions.
Et il était inutile, donc illogique, de chercher la petite bête à ce sujet.

- Nous partirons avec quelques jours de retard, l'officier en second de l'Odysseum est retenu sur une mission en cours, et nous devrons donc patienter jusqu'à son retour. Cependant, aussitôt que tous les membres d'équipage auront enfin embarqué, nous pourront appareiller, expliqua-t-elle en réponse à la dernière question de la jeune femme.

Le capitaine croisa ses mains dans son dos, et tâcha de faire la conversation, sa nature silencieuse ayant peut être rendu le trajet à travers les coursives un peu gênant pour Miria.

- Qu'est-ce qui vous a attiré dans la vocation de pilote ? Interrogea-t-elle d'un air neutre.

- Qu'est-ce qui vous a attiré dans la vocation de pilote ?
-c'est pour suivre la voie de mes parents, ils étaient pilotes tout les deux. Et j'ai toujours voulu voler aussi loin que je me souvienne. Lui avoua t-elle non sans une certaine émotion dans la voix.
Elle observait l'espace par la verrière en transpacier, elle y vit un autre navire en approche, il allait s'arrimer à coté d'eux, Miria était en admiration devant l'énorme vaisseau qui manœuvrait à coté d'eux.
Elle avait hâte de partir pour l'espace inconnu, mais pour l'instant elle aimerai bien visiter l'USS odysseum elle demanda donc a la capitaine.
-Vous me faîtes visiter votre vaisseau, mon capitaine? Elle était impressionnée par cette vulcaine qui ne laissait rien transparaitre de ces émotions soit t-elle bénéfique ou maléfique et ça la mettait un peu mal à l'aise.

T'Lyn écouta l'enseigne expliquer la source de son enthousiasme pour le pilotage, mais elle voulut en savoir un peu plus.

- Vos parents étaient de Starfleet, ou bien du service des cargos de la Fédération ? Demanda-t-elle alors qu'elle invitait la jeune femme à la suivre pour une visite plus complète.

Elles se dirigeaient au turbolift pendant que la betazoïde lui répondait, puis une fois engouffrées dedans, le capitaine demanda le pont 5, où se trouvait le hangar à navettes, mais aussi la salle des moteurs, et surtout, le laboratoire d'astrométrique, deux endroits susceptibles de plaire à la pilote.

La vulcaine commença le tour par la salle des machines, ou quelques techniciens en uniforme jaune réglaient encore les appareils sur leurs consoles ou dans les relais muraux. Une jeune bajorane les aperçut, se raidit au garde à vous ;

- Le capitaine sur le pont ! S'écria-t-elle avant de venir à la rencontre des deux visiteurs, et de se présenter. Enseigne Anjar Kala, Madame. L'ingénieur en chef n'est pas encore à bord, mais puis-je faire quelque chose pour vous ?

la jeune Kala ne semblait pas avoir plus de 19 ou 20 ans, et était très nerveuse, intimidée, dans sa manière de parler, mais chez elle, cela se traduisait par trop de bavardage.

- Ce n'est qu'une simple visite, enseigne, la rassura le capitaine.

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